PPP en Afrique: Panacée ou nécessité?

Ces Quatre dernières semaines nous ont permis non seulement de comprendre les différents enjeux et défis qui sont liés à la mise en œuvre de bon nombre de ces grands chantiers que l'on ne cesse de voir dans nos pays en situation d' émergence, mais de nous outiller en matière de partenariats publics- privés. Le défi en infrastructures de base et de développement est réel, et les statistiques des populations dans le besoin des infrastructures de base et même de développement est ahurissant, particulièrement en Afrique noire; il faudrait être de très mauvaise foi pour ne pas le reconnaître.

L’État veut fournir des infrastructures à ses populations, c'est normal, celles-ci traduisent plus ou moins du niveau de croissance économique d'un pays. Mis le grand hic, c'est que l’État a bel et bien de la volonté, mais il n'a pas suffisamment les moyens financiers requis.

Mais à côté de l’État, il y a le secteur privé qui pour plusieurs raisons, il faut le reconnaître, peut fournir les moyens financiers et l'expertise technique pour résorber ces besoins en infrastructures.Face à cette situation, que faire?

La solution qui semble actuellement marcher : c'est les PPP, qui d'un côté permettent de disposer des infrastructures, et de l'autre, réduisent le taux d'endettement des Etats.

Oui, mais il se trouve que les PPP pour l'Afrique, peuvent ne pas-être une panacée, mais pour l'instant, ils apparaissent certainement comme une nécessité. Etant d'accord là dessus, la réflexion me semble pointée sur le comment s'y prendre pour que l'Etat puisse en retirer le plus grand bénéfice, tout en laissant le moins de plumes possible?

Néanmoins les PPP, il faut très bien comprendre tout ce que cela implique. Pour ce faire, le 1er forum économique de la francophonie est très édifiant sur le sujet.